La trêve hivernale, qui a démarré le 1er novembre et qui s’étend jusqu’au 31 décembre, est une manière de protéger les personnes vulnérables, en particulier contre les risques d’expulsion, mais aussi pour combattre le mal-logement. Explications.
L’hébergement d’urgence est une solution qui permet de mettre rapidement à l’abri une personne sans domicile, qu’elle soit en détresse sociale, psychique ou médicale. À ce titre, des centres d’hébergement, CHRS et nuitées d’hôtel sont mis à disposition. Ce dispositif d’urgence n’est plus lié uniquement aux conditions météo ; il prend désormais en compte d’autres facteurs (socio-culturels, crises internationales, catastrophes naturelles…).
Toutefois, l’hébergement d’urgence ne suffit pas, puisqu’il s’agit d’une solution temporaire. C’est pourquoi les collectivités, associations et bailleurs sociaux se sont mobilisés dans le cadre du plan quinquennal Logement d’abord. Celui-ci offre des solutions durables (accès au logement, accompagnement des sans-abris, prévention des expulsions…). Ceci est d’autant plus fondamental au regard du contexte inflationniste et de l’augmentation des coûts de l’énergie.
En mettant en œuvre ces deux dispositifs, la démarche permet de fournir une solution immédiate pour les urgences et une solution pérenne pour faciliter l’accès au logement aux personnes en difficulté.