Après deux années assurément turbulentes, le marché immobilier présente enfin quelques signes de redémarrage. Taux en baisse, repli des prix, retour des acquéreurs... mais cela suffit-il face aux disparités territoriales et aux ménages encore prudents ?
D’après les différents réseaux immobiliers tels que Laforêt, Orpi et Century 21, la reprise de la demande est bel et bien là. Grâce à la baisse des prix, observée depuis 2022, les acquéreurs ont plus de marges de manœuvre. Notons à ce sujet que 86 % des ventes se concluent avec une négociation. Plus précisément, on observe une tendance à la recherche de compromis entre le budget et la localisation des biens.
Ce regain d’attractivité pour les biens immobiliers, bien que manifeste, est variable selon les villes : +5% de compromis pour Paris, + 25% pour Toulouse, -6% pour Lyon... Globalement, le volume de transactions est en hausse de 12%, mais certaines villes restent en retrait. C’est notamment le cas de Marseille (-1%).
Si les prix reculent globalement (-1 % pour les appartements), certaines villes reprennent de la valeur : Toulouse (+5 %), Marseille (+4 %), Perpignan (+11 %). Toutefois, les délais de vente s’allongent (98 jours en moyenne), en particulier en Île-de-France. Les acheteurs préfèrent prendre leur temps pour sécuriser leur financement.